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== Centre d'analyse des séries télévisées ==


Naldor

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Sens cachés dans une scène, analyse plus globale d'une série, venez proposer des analyses sur vos séries favorites.

Deux seules règles ici : n'oubliez pas de masquer vos spoilers et interdiction de parler de LOST. :JFBQ00134070103A:

 

Commençons donc avec une ALERTE META.

Dans l'épisode 10 de l'ultime saison de Parks and Recreation, série qui s'est achevée sur décision de NBC, les personnages de la série participent à l'ultime numéro d'une émission télé pour enfants que présente l'un des protagonistes qui part ensuite pour s'installer ailleurs (j'en dis pas plus).

Le générique de début de l'épisode est remplacé par le générique de l'émission pour enfants et figure le nom des personnages et non des acteurs. L'épisode a un ton très nostalgique et constitue un retour en arrière sur les moments passés... Alors déjà un épisode nostalgique vers la fin d'un show tend à indiquer que les auteurs parlent de la nostalgie ressentie par l'équipe devant et dérrière la caméra (ou alors c'est parce que les auteurs n'ont plus d'idée et remplissent ainsi l'épisode à peu de frais).

Mais ici, confirmation est donnée par le générique de fin du show qui reprend la charte graphique de l'émission télé pour enfants mais se trouve être composé des noms des créateurs, scénaristes, acteurs et techniciens de la série.

A partir de là, il ne faut pas être grand clerc pour deviner que la série parle d'elle dans la série, à travers l'émission pour enfants. En somme pour paraphraser Abed "It's totally meta".

 

 

 

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Live from Super Translators Trashcan

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Pour sortir, déjà, du sujet à propos de P & R, cette série est maitrisée de bout en bout. Cohérente, drôle sans avoir à forcer le gag, des personnages qui évoluent sans se renier, une trame générale bien menée, ce qui est difficile sur 20 minutes et une bonne distribution. Et positive en plus de tout ça.

Mis à part un coup de mou au début de la saison 6 c'est un sans-faute. 

 

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  • taytoy pinned this topic
  • 3 weeks later...

ATTENTION SPOILER : Je m'adresse à ceux qui ont suivi les aventures de Don Draper jusqu'à la fin.

Pensez vous que Don soit le créateur de la Pub "I'd like to buy the world a Coke" dans l'univers de la série ou qu'il s'agit d'une conclusion de la série en forme de pied-de-nez de la part de Matthew Wiener.

https://www.youtube.com/watch?v=2msbfN81Gm0

 

 

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Bien sûr (selon moi) : Don n'est pas fini, contrairement à ce qu'on aurait pu craindre.

Une nouvelle fois, il a utilisé une expérience, un vécu, un ressenti personnel pour trouver sortir une pub novatrice et dans l'air du temps

« Caféine et nicotine sont les deux mamelles du sous-titrage. »

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Comme avec le caroussel de l'épisode "The Wheel" de la saison 1 qui constitue aussi, au passage, l'exposé de l'esprit général de la série. 

 

Je souscris à cette analyse. 

Edited by Naldor

Live from Super Translators Trashcan

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J'ai revu le premier épisode de Twin Peaks cette après-midi et il m’apparaît que David Lynch joue beaucoup sur les codes du slasher, film d'horreur des années 70 et ensuite, popularisé par Halloween de John Carpenter, héritier indirect des films d'Alfred Hitchcock.

En effet, dans les deux cas, il y a une savante utilisation du plan fixe et du hors champ pour faire monter l'angoisse ou les émotions. Par exemple, le plan fixe de l'escalier de la maison des Palmer qui apparait notamment au moment où Madame Palmer s'aperçoit que Laura n'est pas sa chambre. Au lieu de suivre Madame Palmer dans l'escalier, la caméra s'arrête et laisse le spectateur à son imagination. 

De même, il y a une utilisation assez identique d'adolescents archétypaux ne suscitant aucun attachement du spectateur avec un sous-texte sexuel constant. 

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Twin Peaks emprunte énormément d'éléments narratifs au Soap Opéra et plus particulièrement à Peyton Place.

Le coté archétypal n'est là que pour masquer la vérité. Tout n'est que réflexion dans le miroir et faux-semblants.

Il y a aussi un coté méta (c'est ton truc...) avec le feuilleton Invitation to Love que regardent certains personnages et qui fait écho à l'action "réelle".

Bref, c'est de la bonne @Naldor !

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Bonjour chez vous ! ;)

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Quelqu'un qui voudrait débriefer la saison de Orange is the new black ?

Perso je suis globalement déçue. Cette saison a mis le doigt sur un truc qui se présentait dés le début : la série oscille entre le très profond et le très superficiel, entre drama et comedy, entre passionnant et ennuyeux, et à force d'être "entre" elle n'est nulle part. On y croit et puis on y croit plus.

Je trouve qu'ils se sont tirés une balle dans le pied en intégrant Ruby Rose au casting. Ils en ont fait des caisses (sur Twitter, FB, dans les interviews, les teasers), c'était hyper prometteur et un bon calcul étant donné sa fanbase. Mais ils n'en ont rien fait. Rien de rien. Et ils ont quand même centré une bonne part de l'intrigue sur elle, sur du vent.
Je ne sais pas si c'est le manque d'alchimie entre elle et Piper, si c'est le manque d'expérience (elle n'est pas actrice à la base), ou si c'est simplement la faute d'un mauvais scénario. 

Franchement à part quelques flashbacks, le rebondissement général concernant la prison et la scène finale, je ne retiens rien de cette saison. Elle est passée sans laisser de trace, vivement la suivante avec un peu plus de grandiose, espérons-le. 

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  • 2 weeks later...

La saison 3 d'Hannibal, et l'insoutenable pesanteur de l'Être

La subjugation visuelle de Bryan Fuller autrefois acclamée dépasse désormais l'entendement, et la raison d'être de chaque plan s'arrête à elle-même, au détriment de la narration. L'autocitation complaisante et consciente est pire que dans 2046 de Wong Kar Wai. C'est devenu le bâtard de la mère baroque, qui plus est aurait découvert pour la première fois les plans macro et le slow-motion, et qui utiliserait volontiers sur Twitter le hashtag #surenchère.

Le sérieux est tel que l'effet sonore et visuel des "lames temporelles" qui apparaît en amont des séances de projections psychiques de Will Graham a été supprimé dans cette saison, ce que je soupçonne être une manière d'étouffer le côté kitsch de cet effet qui, pourtant, bon gré mal gré, est devenu sa signature ; remarque somme toute anecdotique mais révélateur d'une volonté trop forcée de se détacher de la "vulgarité stylistique de masse". Et ne parlons pas de la musique qui semble glisser vers un pastiche de musique contemporaine (des années 70 !) commandité par un jeune élève de l'IRCAM, Pierre Boulez en aurait certainement fait un de ses disciples.

Autant se tourner vers Janice Poon, la food stylist de cette série, qui tient un blog extrêmement généreux en information sur son travail de chef culinaire sur le plateau de tournage d'Hannibal. Sans doute plus léger, mais moins insoutenable.

@Benaddicted, la série reste cependant un ovni sublime, et je t'invite à la visionner malgré ce petit rant ci-dessus qui ne se juge que par ses deux premières saisons.

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  • 4 weeks later...

Un projet qui vaut le coup d'oeil et à partager pour les soutenir :

moretv.fr

MoreTV est un magazine collaboratif lancée en décembre 2013.
Tout le monde peut y participer, en proposant des sujets d'articles pour chaque numéro.

Édito

On y est, le voici. Le premier numéro de More TV est à la portée de votre souris et on espère qui sera à la hauteur de vos attentes. More TV est né suite au constat que la presse écrite spécialisée dans les séries télévisées traite, à chaque numéro, des mêmes créations et ce, parce qu'elle vise un seul et même public : les adolescents. Ainsi, cet e-magazine vous propose une alternative à cette presse devenue trop homogène et où une grande partie des fans ne trouvent plus leur compte. Conçu par et pour les sérievores, ce
concept de collaboration est imaginé par Jérôme Raffin.

Des sériephiles talentueux, qu'on remercie pour leur contribution, ont donc écrit des articles qui couvrent l'actualité du monde des séries et qui vous proposent de vous plonger de manière inédite dans des univers encore trop peu connus. C'est ainsi que vous serez emmenés à découvrir pourquoi il existe toujours cette frénésie autour de la série Breaking Bad, tout juste récompensée d'un Golden Globe, ou comment la figure du consultant spécialisé s'est imposée au fur et à mesure des années dans les séries.

Se trouveront sur votre route quelques critiques de séries qui vous permettront de vous faire un avis sur ces dernières, puis vous retrouverez d'autres articles aussi surprenants qu'intéressants qu'il était impossible de faire l'impasse dessus. Sur ces derniers petits mots, on vous souhaite de vivre une aventure aussi incroybable que la nôtre au travers de la lecture

— LILY HO ET ALLAN COLPAERT

 

Quelques images du site et des magazines en ligne (et gratuits) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pour avoir déjà lu quelques numéros (dont le numéro entier sur les Comics, on ne se refait pas), ce magazine vaut le coup d'œil. :smiley-signs011:

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  • 2 months later...

Sense8 - Saison 1 - épisode 4.

Les derniers mots de l'épisode sont "...4 Non Blondes... Perfect song for a lobotomy"

Ceux qui ont vu la série (ou l'épisode) savent qu'un des personnages risque de se faire lobotomiser, une chanson couvre l'intégralité cette longue scène (bientôt culte ?) et tous les personnages chantonnent, fredonnent la chanson "What's Going On" des 4 Non Blondes. Vous pouvez re-voir cette scène ici ->  https://youtu.be/TRJYCW_dCN4. (Il s'agit ici d'une version sans la chute, on va pas spoil ceux qui ont pas vu la série)

Le "truc", c'est que dans TOUT l'épisode et jusqu'à cette dernière phrase, les personnages s'adressent surtout au spectateur !
Ce n'est pas Nomi qui se fait lobotomiser mais bien le spectateur !

WTF ? What's going on ? (Qu'est-ce qui se passe ?)

Remontez à la scène dans la prison, juste avant la scène chantée et accélérez la vitesse de diffusion (pour ceux qui ont la vidéo). À ce moment, on n'entend plus les dialogues mais un fond sonore obsédant, un son subliminal planqué. C'est des sons à basse fréquence (400-500 hertz) censés provoquer des émotions (des brainwaves)... et ça marche pas mal...

Depuis un reportage dédié au traitement du son dans Sense8 a été posté sur Youtube par Netflix (https://youtu.be/HMH4VFY6cFk).
On trouve aussi une vidéo d'un spectateur qui regarde la scène et, comme tous ceux qui l'ont vue au casque ou avec un bon son, il réagit exactement comme prévu !
Quand il commence à sourire (bêtement..) devant son écran, dans la série, la séquence musicale s'arrête quelques secondes et un personnage dit alors "Pourquoi tu souris comme ça ?" (https://youtu.be/YnlrQr8hSnI)

Et pleins d'autres manipulations planquées tout au long de cet épisode et de la série, mais je vais pas spoil, je vous laisse chercher !

 

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