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American Horror Story — Règles De Traduction


ednys

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Voici un topic consacré à la série "American Horror Story".

À l'heure où il est créé, la saison 4 "Freak Show" a débuté.

 

On notera ici les règles particulières de traductions (Expressions récurrentes, tutoiement...), et on pourra discuter de certaines difficultés rencontrées.

 

Pour commencer : le mot "Freak".

Ici, on l'emploie vraiment au sens propre de "monstre de foire". Donc, il y a consensus pour traduire par "Monstres".

Pour "Freak show"... On a choisi plus ou moins "Foire aux monstres".  Si ça convient à tout le monde, on garde.

 

Ne pas oublier que ça se passe dans les années 50, donc il faut essayer de garder un vocabulaire d'époque.

 

 

Tutoiement/Vouvoiement.

(section à compléter au fur et à mesure, et à discuter).

Elsa Mars (Jessica Lange) : Je pense qu'elle tutoie tous les freaks. Toujours selon moi, certains peuvent la tutoyer : Jimmy Darling (Evan Peters),  Dell Toledo (Michael Chiklis), Desiree Dupree (Angela Bassett), (pas sûr pour ces deux derniers)... mais je dirais que les jummelles  Bette and Dot Tattler (Sarah Paulson) la vouvoient. Ainsi qu'Ethel Darling (Kathy Bates), quoique, elle pourrait la tutoyer...

J'attends vos avis.

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Le Comparo de l'épisode 4.01http://www.subdiff.com/view-B1822YYmPp.html qui compare les sous-titres entre une des premières versions achevées et la dernière en date.

 

Ainsi, ceux qui le souhaitent peuvent mettre un commentaire sur chaque sequence de traduction. Et puis le signaler dans ce topic, pour qu'on le sache (sinon, on n'aurait pas l'info qu'un commentaire a été mis).

 


Pour ceux qui ne connaissent pas cet outil :

On peut y commenter chaque ligne, si on clique sur l’icône du petit bonhomme à droite de chaque séquence (ça n'apparait que si on met la souris dessus). Il faut au préalable écrire son pseudo dans le champ approprié, et pour cela, cliquer sur "+ d'options" en haut à droite.

 

Comparo de l'épisode 4.02 http://www.subdiff.com/view-N8YPadrqhj.html

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Merci ednys !

Geek ne se définit certainement pas par sa connotation contemporaine ici, vu le sujet et l'ornementation de la série, mais plutôt comme une bête de cirque, au sens "allumé, déglingué, asocial (pas de double S !)" avec un soupçon de noirceur. Le geek sera plus menaçant que le freak. Je te laisse trouver le terme adéquat ! :P

Ce terme revient souvent dans feu la série Carnivàle.


This word comes from English dialect geek or geck (meaning a "fool" or "freak"; from Middle Low German Geck). "Geck" is a standard term in modern German and means "fool" or "fop." The root also survives in the Dutch and Afrikaans adjective gek ("crazy"), as well as some German dialects, and in the Alsatian word Gickeleshut ("jester's hat"; used during carnival). In 18th century Austria-Hungary, Gecken were freaks on display in some circuses. In 19th century North America, the term geek referred to a performer in a geek show in a circus, traveling carnival or travelling funfair sideshows (see also freak show). The 1976 edition of the American Heritage Dictionary included only the definition regarding geek shows.

Source : Wikipedia

L'OD n'en parle que brièvement mais sa définition colle exactement au personnage :


A carnival performer who performs wild or disgusting acts.


Pour info, il est à noter que sa définition contemporaine — "Regardez ce geek !" — est issue de l'émergence du mouvement pseudo-populiste anti-élitiste, anti-intellectuel venant des USA, chose bien navrante (bien républicaine...), cf. The Big Bang Theory (qui a eu l'audace d'embrasser le terme à bras ouverts, à tort ou à raison, sujet à un autre débat...)

 

L'inspiration du personnage :

 

17140537674544.jpg?w=1040

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Tu as tout à fait raison.

Qu'est-ce que vous pensez de "Meep le toqué" ?   Maboul, timbré...

 

D'après la liste des synonymes de "fou" et le dictionnaire éthymologique   (pour vérifier la date du mot)...

 

On corrigera dans les 2 premiers épisodes... (sauf miracle, je ne pense pas qu'on rencontrera ce mot dans les prochains...)

 

 

Ou l'aliéné, le fêlé (de Lustucru)... Il y en a tellement.. http://www.cnrtl.fr/synonymie/timbr%C3%A9

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Un peu d'inspiration ? Et une lecture fort intéressante.
J'ai la flemme de chercher plus loin et je sais, c'est beaucoup pour un personnage qui..., enfin bref...

Dans le Nord et l’Est de la France, il existe le mot patois gicque, qui désigne un fou de carnaval ; en Alsace, lors des défilés de carnaval, on porte des shellekapp, gickeleshut ou bien des bonnets de gicque, avec des pointes et des clochettes. Lors des bals du carnaval de Dunkerque, des rondes de gicques sont effectuées. Le gille désigne en France au xviiie siècle un individu « niais, nigaud, benêt », du nom de Gilles le Niais, acteur du théâtre de la Foire qui se produisait à Paris dès 1640. Par extension, c'est un ancien personnage de la comédie burlesque, représentant le type du niais ; il est dit « faire le gille », « jouer le gille », etc. Si le gicque peut être plutôt assimilé au nolife, le gille, figure de l'adolescent perdu dans son univers imaginaire (Pierrot de Watteau, anciennement appelé Le Gille, ou Gilles) est plus proche du geek actuel. En Belgique, le gille est un personnage traditionnel du carnaval de Binche.
 
Au xviiie siècle, dans l’Empire austro-hongrois, les cirques ambulants présentaient déjà des gecken, des monstres de foire (personnes avec des déformations, femmes à barbe, etc.). De nombreux arrêtés municipaux interdisaient à ces bateleurs de pénétrer dans les villes avec leurs monstres ou les obligeaient à les faire coucher avec les bêtes dans les granges. Vers la fin du xixe siècle, en Amérique du Nord, dans les foires, on a commencé à présenter des geek dans les side-shows, ces expositions annexes aux spectacles de cirque. On y présentait souvent des freaks, c’est-à-dire des monstres de foire, des personnes ayant un handicap étrange ou une déformation physique vraie ou fausse. Dans ce « bestiaire », le geek était souvent une personne handicapée mentale (syndrome de Down) ou bien un artiste de cirque ne pouvant plus participer aux numéros habituels. Il se tenait généralement nu ou vêtu de peaux de bêtes dans une cage, couvert de boue, et rugissait et secouait les barreaux de la cage pour effrayer les visiteurs ayant payé pour le voir. Il était présenté comme le « chaînon manquant », comme l’« homme sauvage » capturé en forêt. Parfois on lui faisait égorger ou décapiter des poulets avec ses dents et le geek devait faire semblant de boire leur sang. Dans sa trilogie romanesque The Deptford Trilogy, l’auteur Robertson Davies décrit sa rencontre avec un artiste de cirque alcoolique forcé à faire le geek dans une cage.
 
Aux États-Unis, le terme va ensuite être appliqué aux gens décalés et bizarres, qui ne s’intègrent pas dans la société. Dans les années 1920, des auteurs comme Meyer Levin, Upton Sinclair ou Truman Capote utilisent le terme pour désigner des hommes solitaires et un peu fous que l’on peut voir rentrer chez eux les vêtements négligés, les cheveux en désordre et absorbés dans leurs pensées. Ce n’est que vers les années 1960, avec le développement des calculatrices puis des ordinateurs, que le terme a commencé à s’utiliser pour parler des « forts en maths » et autres « intellos » en sciences et technologies qui — dans les lycées et les universités — ne s’intéressaient pas à la plupart des activités de leurs camarades. « Au départ, le terme vient de l’américain freak, monstre de foire », explique David Peyron, réalisant une thèse en sociologie sur la culture geek. « Dans les lycées, c’étaient les intellectuels mis de côté. Comme ils étaient isolés, ils se sont réfugiés dans des mondes imaginaires ».
 
En 1981, le journal Libération publie un feuilleton intitulé Arnold, le Geek de New York de Jérôme Charyn et Michel Martens. Le terme de geek est alors employé comme synonyme de monstre (freak) et son apparition dans un pays (qui découvre tout juste le Minitel) a alors généré des interrogations savantes sur le sens qu'il convenait de lui donner et les usages qu'on pouvait en faire. Plus récemment, le terme geek a commencé à désigner des individus qui investissent beaucoup de temps dans une passion dévorante pour le domaine de l’informatique, parfois aux dépens de leur vie sociale ; ce qui pouvait apparaître effectivement comme un peu monstrueux dans des années 1990 où le nolife n'était pas encore formulé. Cependant les deux termes ont toujours tendance à être confondus.

Source : Wikipédia

 

Meep, le fêlé me convient, même si on perd l'assonance. À voir avec les autres !

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Bonsoir !

Farce ou friandise !  C'est l'expression Trick or Treat, toujours embêtante à traduire...

Pour l'épisode 4x03, ça a été harmonisé comme ça.

 

Voici le comparo de ma relecture : http://www.subdiff.com/view-bRTYCjOriB.html

J'ai fait beaucoup de corrections bêtes et méchantes de grammaire, de coupures de phrase, ce concision, d'onomatopées et parfois de contre-sens. Et également beaucoup de problème de tutoiement.

Certaines ont pu m'échapper, alors n'hésitez pas à relire.

 

Je ne suis pas sûr du sens en 464 "coming down here and taking over!".  Si ça parle à quelqu'un...

 

Sinon, concernant la règle des italiques. D'habitude on les réserve à des paroles issues d'appareils divers (téléphone, télé), et de narrateur qu'on ne voit jamais. Mais américains aiment en mettre quand le personnage est hors-champ (même si dans la phrase suivant, on le voit).

Comme des gens ont commencé à mettre des italiques dans ce cas, j'ai laissé.

[edit:  Traitons les italiques à l'américaine, pour éviter d'avoir à corriger beaucoup de lignes, puique la majorité copie le style typographique de la VO. Donc :  italique pour les voix hors champ, même si elles ne sont pas "déformées". ]

 

 

 

Voilà pour aujourd'hui !

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  • 1 month later...

Bonjour,

épisode 4x09 relu.

Comparo :  http://www.subdiff.com/view-xFYXqTRT4k.html

Vous pouvez lire mes commentaires et commenter dessus.

 

Il faut mieux faire attention au masculin/féminin des participes passés, sinon, ça donne l'impression qu'on a traduit sans voir la vidéo en même temps...

Et puis, il y avait des petites erreurs de sens. Mais je crois avoir repéré la majorité des cas.

Si vous voyez d'autres choses à corriger...

Pour les italiques, finalement, je les ai pas mises lors des paroles hors champ. J'avais oublié ce que j'avais moi-même suggéré... Désolé.

C'est toujours imprévisible, il y en a qui les mettent, d'autres non, l'essentiel est d'être cohérent au moins dans l'épisode, si on ne peut l'être dans la série entière...

Merci à tous pour votre boulot !

 

Pour "strong man", j'ai pensé à dire "colosse". Plutôt qu'homme fort. Qu'est-ce que vous en pensez ?

Au cas où le terme revenait.

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  • 3 months later...

Voici un topic consacré à la série "American Horror Story".

À l'heure où il est créé, la saison 4 "Freak Show" a débuté.

 

On notera ici les règles particulières de traductions (Expressions récurrentes, tutoiement...), et on pourra discuter de certaines difficultés rencontrées.

 

Pour commencer : le mot "Freak".

Ici, on l'emploie vraiment au sens propre de "monstre de foire". Donc, il y a consensus pour traduire par "Monstres".

Pour "Freak show"... On a choisi plus ou moins "Foire aux monstres".  Si ça convient à tout le monde, on garde.

 

Ne pas oublier que ça se passe dans les années 50, donc il faut essayer de garder un vocabulaire d'époque.

 

 

Tutoiement/Vouvoiement.

(section à compléter au fur et à mesure, et à discuter).

Elsa Mars (Jessica Lange) : Je pense qu'elle tutoie tous les freaks. Toujours selon moi, certains peuvent la tutoyer : Jimmy Darling (Evan Peters),  Dell Toledo (Michael Chiklis), Desiree Dupree (Angela Bassett), (pas sûr pour ces deux derniers)... mais je dirais que les jummelles  Bette and Dot Tattler (Sarah Paulson) la vouvoient. Ainsi qu'Ethel Darling (Kathy Bates), quoique, elle pourrait la tutoyer...

J'attends vos avis.

​Pour les "tutoyer/vouvoyer", il y a une règle assez simple: si une personne en appelle une autre par son prénom, elle la "tutoie"; si elle la "vouvoie", elle l' appellera par son nom de famille (ou éventuellement son titre académique). On dit par exemple: "my boss and I are on first name terms" (mon patron et moi nous tutoyons).

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Pour les "tutoyer/vouvoyer", il y a une règle assez simple: si une personne en appelle une autre par son prénom, elle la "tutoie"; si elle la "vouvoie", elle l' appellera par son nom de famille (ou éventuellement son titre académique). On dit par exemple: "my boss and I are on first name terms" (mon patron et moi nous tutoyons).

@Hermanubis

Je pense que c'est le moyen mnémotechnique le plus erroné que j'ai vu concernant les T/V.

Une bourgeoise qui appellerait sa femme de ménage par son prénom ne veut pas dire qu'elle le tutoierait en français. Je rencontre plein de clients anglophones que j'appelle par leurs prénoms, cela ne veut pas dire que nous nous tutoierions, et je ne commence pas à répondre à un client "Mister Clark, would you like...", je ne suis pas dans une scène de Chapeau melon et bottes de cuir, on me prendrait pour un dingue. Et Lord Grantham qui appelle sa fille Mary ne la tutoierait certainement pas, on reste en aristocratie ! Ton affirmation est même réfutée en français "Chââârles, voulez-vous bien me resservir un peu de Chââârdôônay ?"

Il se fait que les langues anglo-saxonnes considèrent, dans certains cas, l'usage contemporain des mister et autres madam beaucoup trop formel au quotidien, dans le cadre du travail par exemple. Nous ne parlons pas ici d'un southern qui débarquerait pour la première fois à la Big Apple et qui s'adresserait aux gens par Sir ou Ma'am à tout bout de champ.

Comme le disait je ne sais plus qui, il s'agit d'un contexte immédiat et culturel. Même s'il n'existe pas de différentiation au niveau des pronoms (you), il reste une nuance implicite de rapport de rangs quand on s'adresse à quelqu'un en anglais. Celle-ci s'exprime à travers toutes sortes d'indices lexicaux et syntaxiques qu'un anglophone identifiera très facilement (et par extension, un bon traducteur).

Mais ce rapport de rangs est bien plus socio-culturel que linguistique. Les modes d'interactions entre anglophones britanniques et anglophones nord-américains sont très différents. Entre Québecois et Français pareil. Un bon traducteur prendra ce facteur culturel en compte avant tout (à défaut de pouvoir utiliser des indices lexico-syntaxiques dans le reste du texte).

Etc., etc.

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